Les crevetticulteurs de l’Ontario pourraient bientôt franchir un cap écologique grâce aux algues, qui pourraient nettoyer de façon naturelle l’eau salée recirculée des fermes à crevettes.
Le nouveau processus n’en est qu’à ses premiers stades de développement. Il consiste à éliminer les nutriments et le dioxyde de carbone de l’eau salée recirculée, et il est actuellement testé par l’Université de Guelph.
La bonne souche
«L’idée n’est pas toute neuve», reconnaît Andreas Heyland, principal chercheur du projet et professeur en biologie intégrative à Guelph. «Mais nous avons réussi à sélectionner des souches d’algue très efficaces, capables de pousser dans l’eau recirculée.»
Ces dernières années, la crevetticulture à l’intérieur des terres a pris de l’ampleur en Ontario, en raison de la hausse de la demande pour des crevettes locales. Les crevetticulteurs cherchent donc de nouvelles façons de gérer l’accumulation de nutriments dans le système de production: les méthodes traditionnelles ne produisent que peu de revenus, et l’eau salée ne peut pas facilement être rejetée dans l’environnement.
Trouver la souche d’algue qui permettra de supprimer l’excédent de nutriments est la clé.