Des dizaines de médecins et d’universitaires francophones disent voir un «démantèlement progressif des Affaires francophones» à la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa. Dans des lettres envoyées à plusieurs administrateurs, ce groupe argumente que la réduction du nombre de postes affecte l’offre de cours en français.
«Plusieurs décisions récentes, prises sans concertation, suscitent de vives inquiétudes», est-il écrit dans une lettre envoyée le 15 janvier au doyen de l’époque de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa, Bernard Jasmin.

Ce dernier a démissionné de son poste le 28 janvier. Dans l’annonce de son départ à ses collègues, que Francopresse a obtenu, il n’évoque aucune raison en lien avec les Affaires francophones. Sa démission a pris effet le 2 mars.
Le 21 février, le provost de l’Université d’Ottawa, Jacques Beauvais, a lui aussi reçu une lettre: «Au nom des Affaires francophones de la Faculté de médecine, nous souhaitons exprimer notre profonde préoccupation quant aux développements survenus ces trois dernières années, qui semblent mener à un démantèlement progressif des Affaires francophones.»
Le vice-recteur associé à la Francophonie de l’Université d’Ottawa, Yves Pelletier, a été mis en copie conforme sur ces deux lettres, dont Francopresse a obtenu copie.