Les Éditions du Boréal ont annoncé samedi matin que l’écrivaine et traductrice Lori Saint-Martin est décédée subitement à Paris. Elle occupait une position unique à la frontière des cultures anglophone et francophone.
Née Lori Farnham à Kitchener en 1959, elle est passée d’Anglo-Ontarienne à Québécoise francophone. C’est à l’Université Laval, en 1984, qu’elle choisit le nom Saint-Martin, au hasard d’un bottin téléphonique. Elle avait 25 ans et sa vraie vie pouvait commencer.
J’ai déjà fait écho à son récit autobiographique Pour qui je me prends et à son essai en hommage à la traduction Un bien nécessaire. J’ai surtout mentionné son nom dans tous mes comptes rendus des romans de Louise Penny, puisqu’elle en était la traductrice avec son mari Paul Gagné.
Avec ce dernier, Lori Saint-Martin a reçu quatre fois le littéraire Prix de Gouverneur général, catégorie traduction. Elle était membre de la Société royale du Canada et venait d’être admise à l’Académie des lettres du Québec.