Le Québec a-t-il vraiment agi comme fer de lance du français au Canada? La communauté anglophone du Québec est-elle menacée? La Cour suprême du Canada est-elle sur la bonne voie en maintenant son principe d’interprétation large et libérale des droits linguistiques? La préservation de la langue de la majorité au Québec est-elle en confrontation avec la minorité anglophone?
Voilà autant de questions qui ont été débattues récemment lors d’une table ronde virtuelle sur les droits linguistiques, parrainée par le CRIDAQ: le centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la démocratie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
Trois experts du droit linguistique ont échangé leurs points de vue lors de la deuxième conférence de la série Regards croisés sur le débat linguistique au Québec : au-delà du projet de loi 96. La discussion portait sur les droits linguistiques des minorités.
Parmi les conférenciers: Benoît Pelletier, professeur de droit à l’Université d’Ottawa, ex-politicien et spécialiste en droit constitutionnel; Patrick Taillon, professeur de droit à l’Université Laval, spécialiste en démocratie, constitution et renouvellement du fédéralisme; Lorraine O’Donnell, historienne, professeure à l’Université Concordia et experte des communautés anglophones du Québec.
Personne, toutefois, n’y représentait un point de vue francophone hors Québec.