Comme on peut l’entendre dans une célèbre chanson, J’attendrai, dont l’auteur-compositeur-interprète français Jean Sablon (1906-1994) a assuré le succès: «Le temps passe et court…».
Nous le voyons défiler dans nos calendriers, année après année, mois après mois, jour après jour, et ces changements nous paraissent bien normaux, habitués que nous y sommes.
Nous pouvons donc avoir l’impression qu’il en a toujours été ainsi. Et pourtant, il n’en est rien, et le calendrier que nous utilisons est, dans l’histoire du temps, plutôt récent, car nous pouvons célébrer en ce début d’octobre son 435e anniversaire de naissance!
Préhistoire
Certes la mesure du temps a pratiquement toujours existé, sous une forme ou sous une autre, puisque la rotation de la Terre sur elle-même et son inclinaison sur son orbite elliptique autour du Soleil, quoiqu’en ait pensé et imposé l’Église romaine pendant longtemps, marquent naturellement des successions mesurables.
Si l’on voulait faire une histoire complète de la mesure du temps, il faudrait remonter à la préhistoire aux dates approximatives des débuts de l’humanité (vers 2,5 millions d’années, jusque vers 3 500 ans avant notre ère), et faire état des découvertes archéologiques et de leurs interprétations.