«Personne ne sait comment finissent les histoires. On n’en écrit que le début.»
Ahmad Danny Ramadan en raconte plusieurs dans La balançoire de jasmin, son premier roman acclamé par la critique: Top Ten Books du Toronto Star en 2017 et Best 100 Books du Globe and Mail.
Ce dernier a écrit que l’ouvrage se lit comme la lettre d’amour déchirée d’un fils gai pour sa mère patrie, la Syrie, et qu’il porte un regard sur notre époque afin de s’inventer un avenir.
Un couple des Mille et une nuits
Le narrateur est un hakawati, un conteur. Lui et son amant ne portent pas un nom précis, ils sont tout simplement un couple syrien des Mille et une nuits. Maintenant dans la quatre-vingtaine, l’un est Shahryar et l’autre est Schéhérazade.
Le conteur fuit d’abord au Caire dans la vingtaine. Lui et son amant s’exilent ensuite au Liban avant d’aboutir à Vancouver où le récit se déroule.