De la musique québécoise alternative à Toronto

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Publié 13/03/2007 par Yann Buxeda

La langue de Molière n’a jamais été ambassadrice de la musique à Toronto. Et si ce n’est toujours pas le cas, de plus en plus de groupes francophones parviennent à se produire dans les bars et salles de la Ville-Reine.

Le phénomène n’est, certes, pas transcendant, mais force est de constater que si les groupes québécois anglophones – Simple Plan, Arcade Fire – ont depuis longtemps conquis les enceintes du Rest of Canada, leurs acolytes francophones tentent enfin d’emprunter une voie similaire.

Barrière de la langue oblige, le coup de foudre n’est pas encore au rendez-vous, mais petit à petit, spectateurs anglophones et groupes de musique francophones apprennent à se connaître. Dans cette optique, la Semaine de la musique canadienne représente un tremplin formidable pour les francophones.

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Vendredi, au club The Reverb, pas moins de sept groupes de rock francophones se sont succédés sur la scène. Une programmation de bonne qualité, qui comprenait aussi bien de nouvelles recrues de la scène québécoise, comme Les Trois Accords, des artistes plus confirmés comme les Vulgaires Machins, mais aussi de «vieux routards de la performance», à l’image de Grimskunk, dont le succès transatlantique n’est déjà plus à prouver.

Un alchimie qui n’a pas manqué d’attirer un public dense, composé d’anglophones comme de francophones par ailleurs. Au final, ce sont près de 200 amateurs de rock indie qui ont profité de la soirée, clôturée à 2h du matin par Psychotic4.

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