La langue de Molière n’a jamais été ambassadrice de la musique à Toronto. Et si ce n’est toujours pas le cas, de plus en plus de groupes francophones parviennent à se produire dans les bars et salles de la Ville-Reine.
Le phénomène n’est, certes, pas transcendant, mais force est de constater que si les groupes québécois anglophones – Simple Plan, Arcade Fire – ont depuis longtemps conquis les enceintes du Rest of Canada, leurs acolytes francophones tentent enfin d’emprunter une voie similaire.
Barrière de la langue oblige, le coup de foudre n’est pas encore au rendez-vous, mais petit à petit, spectateurs anglophones et groupes de musique francophones apprennent à se connaître. Dans cette optique, la Semaine de la musique canadienne représente un tremplin formidable pour les francophones.