Pour convertir la patinoire des Maple Leafs en terrain de basketball pour les Raptors, ou en terrain de lacrosse pour le Toronto Rock, ou encore en salle de concert ou de spectacle, l’aréna Scotiabank fait appel à une équipe de 86 hommes et 3 femmes qui travaillent principalement la nuit.
Avec une des quatre configurations à réaliser pendant la nuit, cette grande équipe est subdivisée en petites équipes spécialisées de 22 à 30 personnes.
Du hockey au basket
Céline Koné, la responsable du département de la conversion des terrains (stadium manager) chez MLSE (Maple Leafs Sports & Entertainment), est une Française installée à Toronto depuis 3 ans. La transformation de la patinoire au terrain de basketball prend environ huit heures, nous dit-elle.
Pendant la saison de hockey, la glace reste sur place. Ils la font fondre seulement en été. «On met des planches isolantes spéciales – qu’on appelle des Ice Decks – par-dessus la glace.»
Ce sont des pièces fabriquées de polymère dérivé du bitume, qui vont permettre de garder l’humidité et le froid de la patinoire, tout en permettant d’avoir de la chaleur dans l’aréna lors des matchs de basket, de lacrosse ou des spectacles. «On ne sent pas le froid quand on marche sur les Ice Decks et pourtant, la glace est juste en dessous.»