Le nouveau proviseur du Lycée français de Toronto, Jean-Pierre Faou, a débuté sa carrière en Bretagne, qu’il a quittée il y a cinq ans pour la capitale indienne New Delhi, avant de choisir Toronto cette année.
«J’ai une affinité familiale avec l’Amérique du Nord puisque ma femme est américaine, et ma maîtrise de la langue anglaise a été repérée par mon employeur», explique-t-il à L’Express, qui l’a rencontré récemment dans son établissement, situé au 2327 rue Dufferin juste au Sud d’Eglinton.
Appartenant à la fonction publique française (détaché du ministère des Affaires étrangères), Jean-Pierre Faou a été directeur de grands lycées classiques et techniques en Bretagne. Il s’est occupé du Lycée français de New Delhi avant de prendre la direction de celui de Toronto.
Concurrence
Outre le défi éducatif du LFT, qui dispense l’enseignement français «de la maternelle à la Terminale», ce qui a aussi intéressé le proviseur, c’est la «situation concurrentielle» dans laquelle se trouve le LFT.
«J’étais intéressé par cet environnement particulier, différente de ce que j’ai pu connaître. Le LFT est en concurrence dans le réseau francophone: il y a les écoles d’immersion, les écoles des deux conseils scolaires francophones, il y a aussi un autre établissement scolaire français privé, la Toronto French School.»