C’est sur les Bluffs, ces grandes falaises de sable de Toronto, que Daniel Soha se consacre à l’écriture, tantôt comme traducteur ou chroniqueur, tantôt comme romancier ou nouvellier. Son plus récent ouvrage s’intitule La Maison: une parabole. Ce roman, où sont exploitées plusieurs facettes de la psychologie et de la philosophie, a été finaliste du Prix Trillium 2009.
Dès les premières pages, le lecteur apprend que le narrateur Pierre vient de se réveiller dans une maison qu’il ne connaît pas et dont il ne peut sortir, sans aucun souvenir de son passé, ou très peu.
Il est en compagnie d’autres «pensionnaires» dans la même situation. Petit à petit se met en place une lutte pour le pouvoir… et le savoir qui est souvent un outil de domination.
Parallèlement, Pierre devient en proie à des visions de plus en plus apocalyptiques.
Une trentaine de pensionnaires vivent dans cette maison hermétiquement scellée. Ils réfèrent à leur vie passée en disant «je me demande ce que je faisais dans le civil». Certains croient qu’ils sont le fruit d’une expérience scientifique sur la mémoire et l’identité.