Entre Leslie Jones (actrice dans Ghostbusters) et Jessica Valenti (journaliste féministe britannique) qui ont annoncé récemment avoir quitté les réseaux sociaux pour cause d’insultes et de menaces, «les derniers mois ont été riches en nouvelles concernant le cyberharcèlement», remarque cette semaine l’Action ontarienne contre la violence faite aux femmes.
«Sans compter la vague d’animatrices et de vedettes», comme Pénélope McQuade, «qui dévoilent au grand jour le harcèlement sexuel et les menaces constantes dont elles sont victimes sur les réseaux sociaux.»
Que font les réseaux sociaux? «Pas grand-chose», estime l’AOCVF en citant un reportage de BuzzFeed sur le peu d’empressement de Twitter à s’attaquer au harcèlement et aux propos haineux.
Les femmes seraient majoritairement ciblées par le cyberharcèlement, «devenu un véritable fléau moderne».
«Quant à la prise en charge du problème par les autorités, on a encore un long chemin à faire.» En attendant, l’AOCVF recense plusieurs ressources utiles: