Cyberharcèlement: un fléau familier pour les femmes

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Publié 17/08/2016 par l-express.ca

Entre Leslie Jones (actrice dans Ghostbusters) et Jessica Valenti (journaliste féministe britannique) qui ont annoncé récemment avoir quitté les réseaux sociaux pour cause d’insultes et de menaces, «les derniers mois ont été riches en nouvelles concernant le cyberharcèlement», remarque cette semaine l’Action ontarienne contre la violence faite aux femmes.

«Sans compter la vague d’animatrices et de vedettes», comme Pénélope McQuade, «qui dévoilent au grand jour le harcèlement sexuel et les menaces constantes dont elles sont victimes sur les réseaux sociaux.»

Que font les réseaux sociaux? «Pas grand-chose», estime l’AOCVF en citant un reportage de BuzzFeed sur le peu d’empressement de Twitter à s’attaquer au harcèlement et aux propos haineux.

Les femmes seraient majoritairement ciblées par le cyberharcèlement, «devenu un véritable fléau moderne».

«Quant à la prise en charge du problème par les autorités, on a encore un long chemin à faire.» En attendant, l’AOCVF recense plusieurs ressources utiles:

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Ressources

Ligne d’aide aux victimes: 1 888 579-2888 (Ontario).

Fem’aide: 1 877 336-2433 (Ontario).

Que faire si je me fais troller (article en anglais du magazine Flare).

Information sur les lois concernant le cyberharcèlement.

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Harcèlement criminel: Guide à l’intention des policiers et des procureurs de la Couronne.

Conseils pour éviter le cyberharcèlement dans le cadre du travail.

Vidéo de sensibilisation du CALACS d’Ottawa.

Jeunesse j’écoute et leur page sur le cyberharcèlement.

Conseils sur le harcèlement et cyberharcèlement (du gouvernement du Manitoba, en français).

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AidezMoiSVP: Aide les personnes – principalement les ados – dont les photos et vidéos à caractère sexuel se retrouvent sur Internet sans leur consentement.

Pour conserver les preuves:

Utiliser les captures d’écrans (outil Capture).

Sauver les tweets (outil Tweet Save qui permet d’archiver un tweet via son URL et le compte associé, même s’il est ensuite supprimé par l’auteur) car les captures peuvent être truquées et contestées.

Il existe également des plateformes qui permettent de conserver les traces des échanges sur les autres réseaux sociaux: digi.me et webpreserver.com.

Si le contenu offensant a été supprimé par son auteur, le site Internet Archive Wayback Machine archive les pages internet et permet ainsi d’afficher les pages telles qu’elles étaient à une date passée.

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