Pour les organismes à but non lucratif en Ontario, la crise de la CoViD-19 est synonyme de nouveaux défis et, surtout, d’un plus haut degré d’incertitude. C’est ce que révèle un récent rapport intitulé Risque, résilience et reconstruction des communautés: état du secteur après trois mois de crise de la CoViD-19.
En Ontario, il existe 58 000 organismes à but non lucratif (OBNL) anglophones, francophones ou bilingues. Entre le 16 et le 28 juin, quelque 1 130 d’entre eux ont participé à un sondage mené conjointement par l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) et l’Ontario Nonprofit Network (ONN), avec l’appui de la Fondation Trillium de l’Ontario.
«Il était important pour nos deux organismes de s’allier pour brosser un portrait global de la situation du secteur à but non lucratif en Ontario», de souligner Carol Jolin, président de l’AFO, et Michelle Baldwin, présidente du conseil d’administration de l’ONN.
«Avec ces résultats, nous avons des données probantes qui serviront à orienter notre démarchage auprès des gouvernements fédéral et provincial.»
Mauvaise mesure de l’impact économique
Le sondage révèle que les mesures de soutien des deux paliers de gouvernement n’ont pas bien tenu compte de l’importance, de l’ampleur et de l’impact économique du secteur sans but lucratif. Elles sont loin d’avoir fourni l’aide dont les OBNL avaient besoin pour affronter la crise et entamer la relance.