Certains facteurs médicaux, sociaux et économiques touchent davantage les membres de la communauté LGBTQ et les rends plus à risque aux conséquences de la CoViD-19 et du confinement.
«La présence de troubles tels que le diabète ou l’hépatite C, ajoutés à une maladie primaire comme le VIH/sida, représente un risque plus élevé», explique Michel Lussier, directeur général d’Action positive+ VIH/sida à Toronto.
C’est ce qu’on appelle, en médecine, la comorbidité: la présence d’une ou de plusieurs maladies en plus d’une première maladie chronique.
Système immunitaire
Un système immunitaire mis à mal par la consommation de substances psychoactives et des pathologies pulmonaires plus fréquentes en raison du tabagisme sont aussi des facteurs plus présents dans la communauté LGBTQ.
Les bars, les discothèques, les spas et les saunas sont des lieux très fréquentés par les hommes gais. Ils sont tous fermés en raison de la distanciation physique. C’est un secret de Polichinelle que des rencontres ont néanmoins lieu dans des endroits privés ou clandestins.