Le premier roman de Karine Boucquillon-Davidson, Les baleines pleurent aussi, renferme plusieurs accents torontois.
Le personnage principal est chroniqueur francophone au quotidien bilingue de la Ville Reine. Il rencontre une partenaire au Salon du livre de Toronto. L’auteure écrit que la francophonie de Toronto est «bariolée et multicolore» et que la rue Queen est le pouls artistique de la capitale ontarienne.
Franco-Manitobain de naissance, Pierre Dumont a l’impression de passer sa vie à attendre que quelque chose se produise. Il souhaite partager sa vie avec «une femme qui fait fonctionner son cœur et sa tête plutôt que son décolleté et ses fesses».
Il décide impulsivement de se rendre en Chine pour surprendre une femme avec qui il a échangé sur un site de rencontre en ligne… Résultat: Pierre a été victime d’une supercherie.
Voyage intérieur
Le roman prend alors une tournure métaphysique, si je peux m’exprimer ainsi. Karine Boucquillon nous plonge dans un interminable cours de méditation pour nous montrer que cette forme d’introspection «offre la possibilité de trouver la seule et unique éternité possible, celle de l’être».