Les romans à quatre mains sont assez rares. Hans-Jürgen Greif et Guy Boivin ont récemment cosigné Le pélican et le labyrinthe, une aventure psychodramatique d’un couple de Québec, où le pélican représente la femme et le labyrinthe, l’homme.
Les deux co-auteurs montrent comment «savoir est le véritable pouvoir des femmes».
L’intrigue de ce roman à deux voix est racontée en alternance par Jean-Loup (labyrinthe) et Hortense (pélican). Le premier est un Français arrivé au Canada à l’âge de 21 ans; il devient bibliothécaire spécialisé en histoire de l’art à l’Université Laval. Originaire de Kénogami, la seconde est une puéricultrice formée par des religieuses très sévères.
C’est suite à une annonce placée dans le quotidien Le Soleil, en 1979, que Jean-Loup rencontre Hortense.
Les fréquentations vont bon train et Jean-Loup ne tarde pas à demander Hortense en mariage, un soir de la Saint-Valentin. Elle saute sur l’occasion en or de lui mettre «le mors et la bride».