On attendait l’émergence des Canadiens cette année à la Coupe Rogers de tennis, mais ce sont plutôt les Français qui ont mieux fait que prévu. Jo-Wilfried Tsonga a gagné le tournoi contre Roger Federer, Gaël Monfils a livré un match de titan face à Novak Djokovic, Richard Gasquet a battu la 2e raquette canadienne Vasek Pospisil et Julien Benetteau a bien fait avant de s’incliner face au 7e joueur mondial, le Torontois Milos Raonic, en 3 sets, lors de la ronde des 16.
Roanic a perdu à la ronde suivante contre l’Espagnol Feliciano Lopez, 25e mondial, complétant une longue série de résultats décevants pour les Canadiens dont l’émergence globale ne fait pourtant pas de doute.
Assistances décevantes
Un peu plus de 148 000 spectateurs ont assisté à la Coupe Rogers, présentée du 2 au 10 août au Centre Rexall sur le campus de l’université York (près de l’intersection de Keele et Steeles).
C’est plus qu’en 2012, mais moins qu’en 2010 (le tournoi est présenté en alternance avec Montréal). Pourtant, les conditions étaient réunies pour attirer un nombre record de spectateurs à Toronto: du beau temps toute la semaine et beaucoup de Canadiens en lice dont un membre du Top 10.
En comparaison, la Coupe Rogers de Montréal a établi un record d’assistance mondial la semaine dernière pour un tournoi féminin d’une semaine avec 181 000 spectateurs. Le record montréalais pour un tournoi masculin est 214 000 spectateurs.
Montréal
La comparaison avec Montréal est cruelle, car la métropole québécoise est une des villes du monde où le tennis est le plus populaire comme sport-spectacle.