Montréal et Toronto présentent en alternance les tournois majeurs de tennis féminins et masculins du Canada – la coupe Rogers. Cette situation est devenue à peu près normale pour nous. Néanmoins, cette situation est unique dans le monde du tennis où les tournois se jouent année après année au même endroit. Nous avons assisté aux deux grands tournois professionnels du Canada. Comparaison.
Choyé cette année par un tournoi de rêve (toutes les têtes de séries se présentent et jouent du grand tennis ET le Canadien Frank Dancevic atteint les quarts de finale), le Masters de Montréal a battu le record mondial d’assistance pour un tournoi de tennis ATP (masculin) d’une semaine avec ses 185 252 spectateurs (12 des 15 séances du tournoi se sont déroulées à guichets fermés).
L’an dernier, le Stade Uniprix de Montréal avait accueilli 174 706 personnes, un record qui tient encore au circuit féminin WTA, et ce, incroyablement, même si le temps a été maussade et que plusieurs têtes d’affiches ne se sont pas présentées.
Donc, peu importe les circonstances, le tournoi de Montréal est adoré et attendu comme un tournoi du grand chelem. Le tournoi de Toronto, comme la plupart des autres tournois de tennis dans le monde, carbure au gré de la conjoncture.
Il y a aussi que les médias de Montréal assurent une couverture massive, souvent à la une des journaux, de la Coupe Rogers. La Rogers Cup de Toronto demeure toujours, au mieux, 2e derrière le baseball des Blue Jays en termes d’attention médiatique.