L’auteur-compositeur-interprète québécois, fort de son succès dans la province francophone, se lance désormais à la conquête du public canadien anglophone. Connu et reconnu depuis des années au Québec, il n’a cessé d’enchaîner les défis musicaux: création et mise en scène du conte musical Les 7, participation à la bande sonore du film Le Survenant, rôle de Gringoire dans le spectacle musical Notre-Dame de Paris et de Jonathan dans le spectacle Dracula… L’artiste québécois est venu à Toronto la semaine passée pour lancer son dernier disque, sobrement intitulé 70s.
«Ici, je repars à zéro car je suis bien moins connu. Mais puisque je présente un album de reprises, les gens connaissent déjà les chansons et j’ai peut-être plus de chances d’être ainsi reconnu.»
Pour Sylvain Cossette, chanter en anglais n’est pas une nouvelle expérience: au début des années 1990, il s’était fait connaître comme meneur du groupe anglophone Paradox.
Six albums personnels plus tard, le chanteur québécois se lance à l’attaque de quelques unes des plus fameuses chansons des années 1970, de Queen, des Rolling Stones ou encore d’Elton Jones.
Ce choix n’est pas anodin, explique l’artiste: «J’avais pris l’habitude d’inclure des chansons de ces années dans mes spectacles. Ce sont des années qui me sont chères, les années où j’ai appris la musique. Ç’a aussi été la demande de mes fans. Et il est vrai que j’ai également pensé à l’ouverture possible que cela me procurerait dans le reste du pays.»