Distribution de cadeaux à Toronto

Conte de Noël

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Publié 18/12/2007 par Paul-François Sylvestre

Le soir du 24 décembre, Père Noël utilise tous les moyens de transport pour distribuer des cadeaux aux enfants méritants. Il n’hésite pas à embarquer dans une pirogue, à chevaucher un éléphant, à monter à bord d’une montgolfière, à chausser des patins à roues alignées, bref, à prendre les moyens qu’il faut pour arriver à sa fin.

Père Noël est maintenant rendu à Toronto. À bord de son hélicoptère Nez Rouge, il réussit à couvrir presque toute la Ville Reine. Presque, mais pas complètement. Il lui reste une partie du centre-ville, près de la paroisse du Sacré-Cœur. Or, voici qu’une pluie verglaçante rend sa tâche de plus en plus périlleuse. Il doit abandonner son hélicoptère et se rabattre sur un autre moyen de transport.

Les rues sont désertes et presque toutes les lumières sont éteintes. Père Noël voit néanmoins un tramway abandonné le long de la rue Carlton. Il sort son cellulaire et compose le numéro du troupeau de rennes au Pôle Nord. En moins de quinze secondes, les rennes Yonge, King, Queen et Jarvis arrivent et s’attèlent au tramway. Père Noël poursuit allègrement sa distribution de cadeaux.

Comme les obstacles sont nombreux dans une ville aussi cosmopolite que Toronto, une bonne douzaine de bénévoles se pointent pour prêter main forte à Père Noël. Fidèle interprète, Étienne Brûlé traduit certains messages laissés par des enfants pointilleux. Laure Rièse prête sa plume pour répondre à ces billets qui accompagnent les verres de lait et biscuits.

Comme il a construit la première maison de briques à Toronto, Laurent Quetton de Saint-Georges sait diriger Père Noël vers les meilleures cheminées. Lorsqu’un pépin se présente, Albert Frenchy Bélanger enfile ses gants de boxe et débloque les passages trop étroits. Au besoin, Jean-Baptiste Rousseau négocie un droit de passage à certaines intersections. Cela n’est évidemment pas nécessaire une fois rendu à l’angle de la rue Sherbourne puisque Père Noël reçoit un coup de main de l’abbé Philippe Lamarche.

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Lorsque le singulier convoi arrive devant le Collège français, le drapeau franco-ontarien salue l’équipage et tout le monde chante Notre place. Puis la rue Carlton devient la rue College. Un arrêt s’impose devant le Centre francophone de Toronto. Il y a plusieurs cadeaux à distribuer et Père Noël a besoin de renfort. Halte-là, halte-là, les membres de la chorale Les Voix du cœur sont là!

On en profite pour traverser la rue et déposer des cadeaux dans les nouveaux studios de TFO.

Le sac d’étrennes de Père Noël est de plus en plus léger. Lorsque l’auguste personnage arrive devant Queen’s Park, il ne lui reste qu’un seul cadeau. À quelle porte doit-il le déposer? Père Noël se dit qu’il se laissera guider par ce qui est écrit sur les portes. Comme il brasse de grosses Affaires et qu’il aime bien la langue de Molière, Père Noël décide de laisser son dernier cadeau sur le bureau de la ministre déléguée aux Affaires francophones.

Joyeux temps des Fêtes en agréable compagnie!

Auteur

  • Paul-François Sylvestre

    Chroniqueur livres, histoire, arts, culture, voyages, actualité. Auteur d'une trentaine de romans et d’essais souvent en lien avec l’histoire de l’Ontario français. Son site jaipourmonlire.ca offre régulièrement des comptes rendus de livres de langue française.

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