Alors que les électeurs des provinces de l’Atlantique ou du Québec ont voté en plus grand nombre que la dernière fois pour des candidats du Parti conservateur du Canada, les Ontariens continuent de s’en méfier et de se demander si ce sont des gens «normaux».
Je ne vois pas comment expliquer autrement le plafonnement du vote pour le parti d’Erin O’Toole en Ontario, surtout en milieu urbain, malgré l’usure, les ratés et les dérives du gouvernement de Justin Trudeau.
Le premier ministre a déclenché ces élections du 20 septembre dans le seul but de décrocher une majorité de sièges au Parlement. Au moins, elles auraient pu servir à le remplacer. Le taux de participation serait de 59,4%, l’un des plus bas des temps modernes.
Les Conservateurs absents des grandes villes
Le Parti conservateur n’a pas réussi à percer dans le Grand Toronto, aussi rouge en 2021 qu’en 2019.
Si les résultats de lundi soir sont confirmés par le dépouillement du vote par la poste, le PC perdrait même un ou deux sièges au Parlement, avec un pourcentage de vote identique à celui de 2019: 34%. Contre 32% aux Libéraux qui continueraient de gouverner avec 158 élus contre 119 aux Conservateurs, 34 au Bloc québécois, 25 au NPD, 2 aux Verts et zéro au Parti populaire.