Dernier repas de la saison pour le Club canadien de Toronto placé sous le signe de la détente. Le conférencier invité Gilbert Rozon, fondateur et président du célèbre festival Juste pour rire, a su captiver l’auditoire par l’usage de mots simples et d’anecdotes authentiques.
Mardi dernier, l’imposante salle impériale de l’hôtel Fairmont Royal York a résonné des propos autobiographiques de Gilbert Rozon. Présentée devant la tribune du Club canadien et entrecoupée des rires de l’assemblée, sa harangue volontaire et sincère semblait une invitation aux vacances.
Autobiographique et intimiste, Gilbert Rozon s’est livré pendant près d’une demi-heure au périlleux exercice qu’est l’énonciation de ces petits riens et grands faits qui marquent une vie et façonnent un individu.
De fossoyeur à président d’un empire de l’humour, il n’y a qu’un pas. Mais un long pas, dont le cheminement fut marqué par les aléas des fortunes plus ou moins propices selon les temps.
Des souvenirs intimes remontant à la petite enfance, non comme une psychanalyse mais comme un témoignage. Pour comprendre l’oeuvre il faut comprendre l’homme et, lorsqu’on parle humour, on se doit d’y associer le vocable «partage». Et quelle plus belle façon de partager que de se dévoiler.