Les intelligences artificielles génératives, comme ChatGPT, peuvent susciter des préoccupations dans les universités. La plupart des chercheurs et des professeurs semblent pourtant s’entendre sur le besoin de les intégrer et de former le corps professoral et les étudiants à leur utilisation éthique et responsable.
L’intelligence artificielle générative est «une nouvelle réalité qui va s’accentuer dans les années à venir», prévient la professeure associée au département de médecine sociale et préventive à l’École de santé publique de l’Université de Montréal, Emmanuelle Marceau. Il faut donc s’adapter à sa présence.
Dans ce contexte, les professeurs doivent apprendre aux membres de la communauté étudiante à voir «l’intelligence comme un produit humain, voir ses forces, ses faiblesses, ses potentiels et ses risques», explique la professeure auxiliaire en français langue seconde et en intégration des technologies en contexte universitaire à la faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa, Banafsheh Karamifar.
Transparence et éthique
Selon Marc Lanovaz, professeur à l’école de psychologie et d’éducation de l’Université de Montréal, la transparence reste la clé pour intégrer cette technologie.
Pour celles et ceux qui redoutent la multiplication des cas de plagiat, il précise que les étudiants peuvent déjà tricher sans avoir recours à l’intelligence artificielle.