Face aux inondations, grandes marées et autres aléas de notre climat nordique, les architectes doivent adapter maisons, écoles et bâtiments publics.
Travailler en amont pour éviter les mauvaises surprises en aval, c’est ce que recommande Catherine Dubois, la coordonnatrice de Schola, une plateforme québécoise d’expertise et de formation en architecture scolaire, mise en place à l’École d’architecture de l’Université Laval.
«L’idée est d’augmenter la résilience des bâtiments. Il y a plein de petites choses que l’on peut faire, pas forcément onéreuses, comme privilégier certains matériaux qui sèchent rapidement — la brique et le béton, au sous-sol — ou encore la ventilation naturelle», relève la chercheuse en architecture.
Un site internet
La post-doctorante travaille actuellement à concevoir un site internet qui détaillerait ces approches. L’objectif de la jeune chercheuse est de rejoindre architectes et designers, mais aussi, plus largement, tous ceux qui se soucient de rénovation et de construction.
Outre les impacts directs, les pieds et le mobilier dans l’eau, «on oublie souvent les pannes de courant qui pourraient être évitées avec une simple intervention, comme de conserver à l’étage le compteur et la génératrice électrique, ainsi que les gros électroménagers», relève Catherine Dubois.