Cirque du Soleil: la nouvelle version d’Alegria mêle poésie et féérie

À la Place Ontario jusqu'au 24 novembre

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Publié 21/09/2019 par Marie Thimonnier

25 ans après la création de son spectacle à succès Algeria, le Cirque du Soleil monte son chapiteau à Toronto et en présente une nouvelle version.

Les spectacles ont déjà débuté et se joueront jusqu’au 24 novembre à la Place Ontario. De quoi laisser le temps aux petits et grands de découvrir un spectacle haut en couleur.

Alegria, 25 ans après

Algeria fait partie des tout premiers spectacles du Cirque du Soleil. Cette mise en scène a vu le jour pour la première fois au Québec en 1994.

Daniel Ross et Jean-Guy Legault, directeur artistique et metteur en scène, ont su remettre au goût du jour ce spectacle emblématique de la troupe.

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25 ans après, l’univers est le même, l’histoire est modifiée, mais la magie demeure. Le spectacle réinterprété, plus contemporain, est ainsi renommé Algeria un nouveau jour.

Une ambiance féérique

En choisissant de célébrer la joie (Alegrìa en espagnol), le Cirque nous emmène dans un monde féérique où s’émerveilleront tous les âges.

Avec grâce et finesse, les artistes évoluent dans un décor plein de fantaisie, qui nous surprend lorsqu’on ne s’y attend pas.

La beauté des costumes vient encore ajouter une autre dimension à cette rêverie. Le maquillage, les effets d’exagération du nez, de la poitrine ou des fesses accentuent les traits des personnages et viennent troubler le spectateur autant que le ravir.

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On ne peut qu’être transporté dans ce monde où la magie, l’humour et l’acrobatie se côtoient si bien.

Des numéros époustouflants

La qualité des numéros présentés au Cirque du Soleil ne se dément pas. Pourtant, on ne peut qu’être émus et émerveillés par la souplesse, l’agilité et la puissance de ces artistes qui se présentent à nous.

Entre acrobates, jongleurs, équilibristes, clowns, trapézistes et bien d’autres, c’est autant d’artistes aux numéros plus impressionnants les uns que les autres qui viennent capter le public.

La salle crie des «Ahh», «Oh», «Waouuh» lorsque le numéro est dangereux, stupéfiant ou encore réalisé à la perfection…

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Alegria

De l’accordéon à la batterie, la musique y est aussi pour beaucoup. Les deux chanteuses de la troupe interprètent avec brio le titre le plus écouté du Cirque du Soleil, du même nom que le spectacle, sélectionné en 1995 aux Grammys.

Tendresse et finesse

Alegria est avant tout une histoire bien ficelée qui permet de confondre les arts dans un ensemble poétique.

Monsieur Fleur, qui s’empare du sceptre au début du spectacle, et les aristocrates dans leurs costumes farfelus divertissent le public entre les numéros.

L’humour est fin, tendre, tout comme les numéros, même lorsque les lumières du chapiteau deviennent plus denses et rougeoyantes, la tendresse et l’accalmie ne sont jamais loin.

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Les visuels sont éblouissants de réalisme. De la fausse neige au pays que l’on pourrait qualifier «des merveilles», tout est fait pour transporter le public vers la rêverie.

Et finalement, lorsque la troupe s’élance pour sa révérence finale, on en redemande.

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