Cinq coups de cœur de notre chroniqueur

Paul-François Sylvestre
Les Coups de coeur littéraires de 2018 de Paul-François Sylvestre.
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Publié 16/12/2018 par Paul-François Sylvestre

Au cours de l’année 2018, j’ai recensé environ soixante ouvrages pour L’Express. C’est maintenant le moment de vous faire part de mes coups de cœur. On y trouve quatre romans et un récit. Les auteurs sont originaires de l’Ontario, de la France, des États-Unis et de la Suède.

1 – Sofia Lundberg, Un petit carnet rouge, Éditions Calmann-Lévy.

Ce roman peint une vie furieusement intense où le magique et le tragique s’entrecroisent pour nous faire vivre de fortes émotions. J’ai essuyé mes larmes quand j’ai vu comment un authentique amour trouve toujours son chemin, par-delà mers et mondes. Nous n’hésitons pas à croire qu’une fin de vie peut être sublime. Qui risque de faire couler quelques larmes.

livre
Sofia Lundberg, Un petit carnet rouge, roman traduit du suédois par Caroline Berg, Paris Éditions Calmann-Lévy, 2018, 360 pages, 29,95 $.

2 – Andrée Christensen, L’Isle aux abeilles noires, Éditions David.

Allégorique, métaphorique et poétique, ce roman est aussi dramatique, parfois catastrophique. Meurtre, suicide et fléau côtoient intrigues amoureuses et adultères. Le dénouement regorge de rebondissements savamment construits comme les alvéoles d’une ruche. Le site www.andreechristensen.com comprend un journal où sont retracées les étapes du processus de création du roman et les sources d’inspirations.

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L’Isle aux abeilles noires
Andrée Christensen, L’Isle aux abeilles noires, roman, Ottawa, Éditions David, 2018, 358 pages, 27,95 $.

3 – Éric-Emmanuel Schmitt, Madame Pylinska et le secret de Chopin, Éditions Albin Michel.

À 21 ans, l’auteur décide d’apprendre le piano. Ce qui l’attend n’est rien de moins qu’un apprentissage de la vie et de l’amour. Il apprendra aussi qu’écrire, c’est savoir « demeurer dans l’intime », que les plus beaux sons d’un texte ne sont pas les plus doux. Un récit savoureusement intimiste comme Schmitt nous y a habitués depuis naguère.

Éric-Emmanuel Schmitt
Éric-Emmanuel Schmitt, Madame Pylinska et le secret de Chopin, récit, Paris, Éditions Albin Michel, 2018, 126 pages, 17,95 $. (Photo: Berthold Stadler/ddp)

4 – Valentin Musso, Dernier été pour Lisa, Éditions du Seuil.

Voici un thriller d’une redoutable efficacité où l’auteur excelle dans l’art de jongler avec la criminologie et la psychologie, avec les liaisons amoureuses et les relations troubles aussi. Attendez-vous à une intrigue basée sur le croisement entre ces divers domaines, mais aussi sur un rebondissement complètement inattendu… Chapeau, Musso!

Musso
Valentin Musso, Dernier été pour Lisa, roman, Paris, Éditions du Seuil, 2018, 400 pages, 34,95 $.

5 – Christina Lauren, Autoboyographie, Éditions Hugo New Way.

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Ce roman écrit à quatre mains aborde la naissance et l’éclosion d’un premier amour dans un contexte pour le moins inhabituel: un ado bi et moitié juif tombe amoureux d’un mec mormon. «La voie n’est pas toute tracée», mais les auteures excellent dans l’art de décrire ce que seuls les yeux du cœur peuvent voir.

livre
Christina Lauren, Autoboyographie, roman traduit de l’anglais par Anais Goacolou, Paris, Éditions Hugo New Way, 2018, 408 pages, 24,95 $.

Auteur

  • Paul-François Sylvestre

    Chroniqueur livres, histoire, arts, culture, voyages, actualité. Auteur d'une trentaine de romans et d’essais souvent en lien avec l’histoire de l’Ontario français. Son site jaipourmonlire.ca offre régulièrement des comptes rendus de livres de langue française.

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