Le diabète est un autre problème. Certains chiens sont entraînés pour alerter leur maître d’un taux de sucre dans le sang trop faible ou trop élevé. Sauf que ce que ces chiens détectent exactement n’est pas clair. Il se pourrait que ce soient des niveaux élevés d’isoprène dans l’haleine ou même des tremblements musculaires.
Bien que la présence de ces chiens puisse améliorer la qualité de vie et alléger le fardeau du diabétique, leur fiabilité pour signaler l’hypoglycémie est donc contestable.
Les propriétaires de chiens plus enthousiastes
Dans une étude de 14 de ces chiens, la performance de seulement trois d’entre eux était supérieure au hasard.
Les propriétaires de ces chiens risquent de ne pas être du même avis… Mais une étude jette une ombre sur leurs témoignages. Alors que l’aptitude de huit chiens à détecter une glycémie avait été jugée médiocre (14,5 fausses alertes par semaine), les propriétaires ont plutôt livré aux chercheurs une évaluation «beaucoup trop optimiste».
L’explication réside en partie dans ce qui constitue une «alerte» de la part du chien. Il peut apporter un kit médical, mais il peut aussi japper, lécher, donner la patte, faire un contact visuel, coller son museau, sauter, gémir, se gratter… Bref, être un chien. Ça laisse beaucoup de place à l’interprétation.