La technologie du captage et de la séquestration (CSC) du dioxyde de carbone (CO2) suscite plus d’intérêt que jamais chez ceux qui pensent que notre ajout de CO2 dans l’atmosphère «dérègle» le climat.
Le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations unies, dans un rapport publié en 2019, en fait une des solutions à envisager pour l’élimination de 100 à 1000 milliards de tonnes de CO2 de l’atmosphère au cours du 21e siècle. On parle dans un tel cas d’«émissions négatives».
Neutralité carbone
Rappelons que le CO2 n’est pas un gaz toxique. Au contraire, il favorise la croissance de la végétation. Son niveau actuel d’environ 400 ppm (0,04%) dans l’atmosphère est plutôt bas à l’échelle des 150 millions d’années passées.
Mais l’ONU appelle à un déploiement rapide et à grande échelle du CSC pour atteindre les objectifs de «neutralité carbone» conformes aux promesses de l’Accord de Paris.
Selon l’ONU, le secteur de l’énergie, de même que d’autres industrie dont les émissions de CO2 sont difficiles à réduire à moyen terme, en profiteraient tout particulièrement.