Comme le long de leur route, les convois de camionneurs venus de tout le pays ont rencontré un certain soutien lors de leur arrivée à Ottawa, ce samedi 29 janvier. Leur but: forcer le gouvernement Trudeau à faire marche arrière sur l’obligation vaccinale anti-covid qui vise les camionneurs transfrontaliers depuis le 15 janvier.
Certains se disent prêts à rester à Ottawa jusqu’à faire plier Justin Trudeau.
Les camionneurs chantent et dansent
Dans le froid intense, une foule de camionneurs et leurs alliés se sont pressés sur la Colline parlementaire à Ottawa. Ils se sont rassemblés pour danser, chanter, débattre et klaxonner, le tout dans une ambiance pacifique… Munis de panneaux aux propos parfois vulgaires à l’intention du premier ministre Trudeau.
La plupart des rues menant au Parlement étaient bloquées, mais demeuraient accessibles à pied.
Une porte-parole de l’organisation du «Convoi pour la liberté 2022» a confié à Francopresse qu’elle tenait à se détacher des quelques personnes qui avaient appelé à la violence avant que les manifestants n’arrivent dans la capitale. «Ces personnes sont responsables de leurs actes», a-t-elle assuré.