Rien ne va plus dans la politique congolaise. Le plus grand pays francophone, avec 84 millions d’habitants, la République démocratique du Congo, s’enlise depuis deux ans dans une crise qui vient de s’aggraver.
Des élections en 2018 avaient porté l’opposant Félix Tshisekedi à la présidence, un résultat encore contesté par son adversaire Martin Fayulu.
La coalition au pouvoir – entre les partisans de l’actuel président et ceux de son prédécesseur Joseph Kabila, sénateur à vie – a éclaté la semaine dernière. Le premier ministre refuse de démissionner. La dissolution de l’Assemblée nationale est imminente. Les institutions du pays sont dysfonctionnelles.
Des Congolais de la région de Toronto, qui suivent de près cette situation, se disent inquiets.
Fin de la coalition
C’est le dimanche 6 décembre dernier que le président Tshisekedi a annoncé la fin de la coalition qui le liait à son rival. Joseph Kabila avait succédé à son père, Laurent-Désiré Kabila, assassiné en 2001, et gouverné jusqu’en 2018.