Malgré le soulagement apporté par l’entente convenue entre Google et Ottawa, l’inquiétude plane toujours au-dessus de l’industrie médiatique. Plusieurs médias craignent ne pas être admissibles au fonds et des experts croient que certains groupes devraient s’abstenir de prendre une part du gâteau.
«On a évité cette catastrophe», lance Brenda O’Farrell, présidente de Quebec Community Newspapers Association (QCNA), en entrevue avec Francopresse, faisant référence à la menace du géant numérique de bloquer les contenus médiatiques canadiens sur sa plateforme.
«Mais, au niveau des journaux communautaires, il n’y a pas de victoire là-dedans. Est-ce que ça va donner quelque chose à la fin de la journée pour aider les journaux, les petits journaux régionaux?», se demande-t-elle.
«Il n’y a pas de victoire là-dedans»
Selon Brenda O’Farrell, la loi C-18 a été mal conçue, car elle «traite tous les médias de la même manière».
Or, la présidente soutient que le modèle d’affaires des journaux régionaux est différent de ceux des plus gros médias, comme CBC/Radio-Canada. «Ça, c’est une chose que le gouvernement avec C-18 n’a pas comprise.»