Une photo d’autoroute orne la première page du budget de l’Ontario 2022-23 présenté cette semaine par le ministre Peter Bethlenfalvy. Le plan financier mise gros, en effet, sur la construction de routes, de véhicules pour rouler sur ces routes, et d’infrastructures de transport en commun.
D’ici aux élections du 2 juin, le gouvernement progressiste-conservateur de Doug Ford fera aussi valoir que son action vise «des meilleurs emplois, des salaires plus élevés, et la réduction des coûts pour les familles».
Trois scénarios selon la croissance
Ces engagements demeureront-ils aussi solides après le 2 juin? C’est le doute que cherchera à instiller l’opposition, s’il faut se fier aux réactions initiales de la cheffe néo-démocrate Andrea Horwath et du chef libéral Steven Del Duca.
Le ministre Bethlenfalvy lui-même – à l’instar de son homologue fédérale Chrystia Freeland au début d’avril – situe ses prédictions à mi-chemin entre deux scénarios à croissance accélérée ou ralentie.
Plusieurs événements – de la pandémie à la guerre, en passant par une flambée inflationniste – peuvent en effet torpiller les plans du gouvernement.