Après deux ans et demi de covid et avec, depuis quelques semaines, des cas de variole du singe dans des dizaines de pays, on pourrait être enclin à regarder de haut la grippe qui ne se répand actuellement que chez des oiseaux.
Ce serait oublier que la clé de toute épidémie, c’est la probabilité que quelque chose de désagréable se produise.
Variation de la grippe aviaire H5N1
Cette nouvelle variation de la grippe aviaire H5N1, qui a infecté des dizaines de millions d’oiseaux sur quatre continents, ne touche que des oiseaux.
Mais le fait qu’elle circule à ce point augmente le risque qu’à un moment donné, un groupe de ce virus ait subi une mutation qui le rende capable de se transmettre à l’humain.
C’est pourquoi on entend aussi souvent ces derniers jours le même conseil de base: ne touchez pas sans gants un oiseau mort.