Le Comité consultatif communautaire sur l’environnement et le bruit (CENAC) fournit un forum où le public peut discuter ouvertement et poser des questions sur les problèmes relatifs au bruit causé par l’Aéroport international Pearson de Toronto. La réunion du 19 avril dernier a été mouvementée, puisque plus d’une centaine de résidents s’y sont présentés pour recevoir des renseignements sur les présents travaux de reconstruction de certaines pistes d’atterrissage et de décollage qui ont pour conséquence d’augmenter jusqu’au 16 mai prochain le bruit dans certains corridors aériens.
Trois élus fédéraux (Peter Fonseca, James Maloney, Borys Wrzesnewskyj), un élu provincial (Yvan Baker) et deux élus municipaux (Chris Fonseca, Stephen Holiday) ont profité de la rencontre pour dénoncer notamment le manque de communication en temps opportun de l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto (GTAA) qui exploite Pearson.
Par son trafic de 44.3 millions de passagers en 2016, Toronto Pearson est le plus grand aéroport au Canada, le deuxième aéroport en importance en Amérique du Nord au chapitre du nombre total de passagers internationaux chaque année. C’est donc une plaque tournante des déplacements de particuliers et du transport de biens vers des destinations partout au pays, sur le continent et dans le monde. Aéroport le plus achalandé au Canada, il a enregistré 456 000 vols en 2016.
Les aéroports canadiens sont exploités en conformité avec la réglementation fédérale qui, à l’heure actuelle, ne prévoit aucune limite maximale de bruit pour les aéronefs. Le temps est-il venu d’imposer une réglementation concernant le bruit des avions?
À Toronto Pearson, il existe un programme de gestion du bruit qui inclut des procédures d’atténuation du bruit. Ces procédures imposent des restrictions quant aux altitudes des aéronefs pendant les arrivées et les départs, ce qui facilite la gestion des niveaux de bruit dans la collectivité.