L’Observatoire de l’immigration francophone au Canada (OIFC) est un projet issu d’une réflexion entre plusieurs chercheurs spécialisés en immigration, dont Amin Moghadam.
Le chercheur de l’Université métropolitaine de Toronto (anciennement Ryerson) explique les objectifs du futur Observatoire, dont il a été question lors du Symposium annuel sur l’immigration francophone, en début de semaine à Ottawa.
Amin Moghadam fait partie de la Chaire d’excellence en recherche du Canada (CERC) sur la migration et l’intégration, à l’Université métropolitaine de Toronto, qui participe à la mise en place du projet de l’Observatoire.
Quel est l’objectif d’un projet comme l’Observatoire de l’immigration francophone au Canada?
L’un des objectifs est d’associer la recherche sur l’immigration francophone à l’immigration internationale. Ensuite, un observatoire répond à un besoin, observe une crise, comparé à un centre de recherche par exemple. Là, on a identifié deux éléments.
Le premier concerne la question démographique des communautés francophones au Canada, en contexte minoritaire notamment.