60% des Canadiens disent qu’ils aimeraient que leurs amis et leur famille passent plus de temps avec eux. Et seulement 14% des personnes interrogées cet été par les instituts Angus Reid et Cardus décrivent leur vie sociale comme très bonne.
Cette étude crée un véritable index de la solitude et de l’isolement social (ISIS) au Canada.
Solitude et isolement social
L’isolement social peut être décrit de façon objective, lié à divers comportements sociaux tels le nombre de contacts avec les autres ou les actions faites auprès des autres.
Par contre, la solitude est avant tout subjective. C’est «un décalage entre la quantité et la qualité de relations interpersonnelles qu’une personne a véritablement et ce qu’elle souhaiterait avoir». Autrement dit, dans une salle pleine de gens, une personne peut ne pas être isolée, mais se sentir terriblement seule.
Les groupes à risque
Pour l’ensemble des questions posées, le groupe le plus choyé de l’étude représente 22% des personnes sondées et est associé aux gens susceptibles d’être mariés, d’avoir des enfants et de gagner 100 000 $ ou plus. Est-ce vraiment surprenant?