N’aurait-on pas oublié le peintre Jean-François Millet dans nos sociétés axées sur la technologie, l’innovation, la rapidité, alors que celui-ci a consacré l’essentiel de son œuvre à la ruralité?
Il n’y a pas eu d’exposition de ses tableaux dans nos musées canadiens, et le Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa n’a de lui que quelques dessins ou estampes, achetés le plus souvent en 1912, et deux peintures.
Et pourtant, Jean-François Millet a eu son heure de gloire lorsque les reproductions de ses tableaux comme Les Glaneuses ou L‘Angélus faisaient florès en France ou mène dans certains pays européens. Mais découvrait-on alors le peintre ou la vie rurale?
Rétrospective en France
Un article d’un journal français intitulé Jean-François Millet, adulé aux USA et oublié en Europe rapporte les propos du commissaire d’une rare rétrospective française, Millet USA 2017: «Cela marchait très bien!»
L’explication de cet oubli ou de ce rejet: «Son image a été brouillée par tous les produits dérivés les plus kitch possible qui ont donné une image un peu dévalorisante de son œuvre.»