Autour du monde avec Jonathan B. Roy: déjà 40 000 kilomètres à travers 40 pays

Il repart cet automne pour Airbnb

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Jonathan B. Roy au Tadjikistan, lors de son tour du monde à vélo de mars 2016 à mars 2020. Photos: courtoisie
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Publié 07/08/2021 par Marine Ernoult

Après un périple de plus de 40 000 kilomètres à vélo à travers 40 pays pendant 4 ans, Jonathan B. Roy repart autour du monde cet automne. Commandité par Airbnb, le Franco-Ontarien, originaire de L’Orignal, à l’Est d’Ottawa, troquera son vélo pour des méthodes de transport plus traditionnelles pour aller à la rencontre des cultures.

Le globetrotteur de 35 ans a été sélectionné par le programme Live Anywhere d’Airbnb destiné à évaluer les services de l’entreprise.

Jonathan B. Roy s’est fait connaître sur les médias sociaux en 2016 alors qu’il partait découvrir le monde à vélo. Laissant tout derrière lui, le grand voyageur a passé quatre ans à rencontrer «le bon monde», comme l’indique sa page Facebook.

Celui qui s’était habitué à dormir chez l’habitant, ou encore dans sa tente en bordure des routes, vivra cette fois une tout autre réalité.

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Jonathan B. Roy au Kirghizistan.

12 candidats sélectionnés par Airbnb

Le Franco-Ontarien de 35 ans fait partie des douze candidats sélectionnés pour participer au programme Live Anywhere d’Airbnb.

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Pendant un an, la plateforme de location saisonnière prendra en charge tous ses frais de transport et d’hébergement aux quatre coins de la planète. Cet automne, il s’envolera donc pour le Maroc avec sa conjointe. Ce sera la première étape d’un voyage au long cours.

Encore aujourd’hui, le trentenaire se dit «extrêmement surpris» d’avoir été choisi parmi 314 000 autres candidats à travers le monde. «Je ne m’attendais même pas à une réponse. Alors, quand j’ai vu que je faisais partie des 40, des 20, puis des 12 derniers en lice, je n’y croyais pas», commente-t-il.

Pour sortir vainqueur de ce concours mondial, il a dû, entre autres choses, produire une vidéo descriptive d’une minute en expliquant en quoi il était adapté à la vie nomade et passer plusieurs entretiens en anglais.

L’aventurier, qui a traversé les Andes à vélo, dormi sous sa tente par des températures glaciales, et est tombé malade à l’autre bout du monde, n’a pas eu de mal à convaincre le jury d’Airbnb.

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Jonathan B. Roy dans la montée Rio Baker au Chili.

Mieux vaut plus tôt que plus tard pour Jonathan B. Roy

En mars 2016, Jonathan B. Roy enfourche son vélo à la suite du décès de sa mère. «Je me suis alors dit qu’il n’y aurait jamais de moment parfait pour partir. Comme on ne sait jamais combien de temps on a devant nous, aussi bien le faire plus tôt que plus tard», explique-t-il.

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De l’Angleterre à la Malaisie, en passant par l’Amérique latine, son compteur s’est arrêté à près de 40 000 kilomètres.

«C’est un mode de transport tellement apaisant, on n’est pas emprisonné dans une cage avec des horaires précis, on parcourt de petites distances, on a le temps de voir les paysages et les cultures changer», raconte-t-il.

Autour du monde pour créer des liens

Et d’ajouter: «Quand on est à vélo, les gens viennent naturellement te parler, cela crée du lien.»

Le bourlingueur a tiré un premier livre de son périple intitulé Histoires à dormir dehors!

La pandémie a mis précipitamment fin à son voyage en mars 2020.

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Le nomade tente de relativiser ce confinement forcé. «C’est aussi agréable d’avoir une douche chaude et un matelas qui vous attendent tous les soirs, sourit-il. Et puis, j’ai la capacité de m’adapter à n’importe quelle situation, je ne l’ai pas trop mal vécu.»

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Jonathan B. Roy dans le canyon d’Itaimbezinho au Brésil.

«Sintégrer le plus possible à la population»

Pour sa prochaine expédition, il veut «s’intégrer le plus possible à la population» en séjournant de quatre à six semaines dans chaque lieu.

«Ce sera plus reposant que mon précédent périple cycliste, je serai moins en mouvement permanent», apprécie Jonathan B. Roy. «C’était difficile de chercher des lieux pour camper tous les soirs», poursuit-il.

Animé d’une curiosité insatiable, il part avant tout à la rencontre des gens et de leurs histoires de vie.

«Chaque fois, ce sont de merveilleuses surprises, je m’enrichis de nouvelles cultures», partage-t-il.

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Durant cette année de pérégrination, il veut se consacrer, entre autres choses, à l’écriture du tome deux de ses Histoires à dormir dehors!. Il réfléchit également à animer des conférences virtuelles sur le voyage et le cyclisme.

Jonathan B. Roy, vélo
Jonathan B. Roy en Chine.

La pandémie a changé le voyage autour du monde

Avec la covid, Jonathan B. Roy a dû jouer au casse-tête des frontières, les zones interdites et les quarantaines fluctuantes.

«La pandémie a changé la façon de voyager. Aujourd’hui j’ai du mal à m’imaginer dormir chez des inconnus, manger n’importe où. Heureusement, j’ai pu le faire avant», confie-t-il.

La crise sanitaire ne l’inquiète pas pour autant. «C’est juste un peu moins l’aventure. On doit être plus prudent au passage des frontières, il faudra avoir tous les justificatifs nécessaires pour être sûrs de ne pas être renvoyés à la maison», dit-il.

Jonathan B. Roy et sa compagne ont donc sélectionné leurs destinations en fonction des conditions sanitaires et des restrictions. Le couple a dû renoncer à visiter certains pays comme la Norvège, dont les frontières restent fermées.

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Première ébauche d’itinéraire: après le Maroc, le couple se rendra en Albanie puis en Slovénie. Pour la suite, ils improviseront.

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