Il est très difficile de prévoir quels emplois seront automatisés et quand. Les façons de calculer varient beaucoup d’une étude à l’autre. L’automatisation crée aussi des emplois qui n’existaient pas auparavant
L’automatisation signifie l’élimination d’emplois, remplacés par des robots ou des technologies nouvelles, comme l’intelligence artificielle. Est-ce une solution à la crise de la main-d’œuvre? Ou une nouvelle nuée de chômeurs à l’horizon?
On constate que personne ne semble pouvoir affirmer avec certitude à quel rythme ça va se produire et quels secteurs de l’économie seront davantage affectés.
Mythe 1 : Une majorité d’emplois à risque d’être automatisés
En 2016, 10,6% des travailleurs canadiens présentaient un risque élevé (probabilité de 70% ou plus) de voir leur emploi automatisé, et 29,1%, un «risque modéré» (probabilité de 50% à 70%), selon Statistique Canada. L’agence ne donne pas d’horizon temporel.
Ce rapport précisait que certaines catégories de travailleurs étaient plus à risque que d’autres, notamment les 55 ans et plus, qui n’avaient pas de diplôme postsecondaire dans certains domaines, qui présentaient une faible littératie ou numératie, un faible revenu d’emploi ou qui travaillaient dans la fabrication.