En novembre dernier, l’Université de la Saskatchewan a suspendu la professeure Carrie Bourassa qui s’identifiait de descendance Métis, Anichinabée et Tlingit. Une enquête de la CBC a révélé que ses ancêtres étaient plutôt européens. Cette situation remet en cause les processus d’identification de l’identité autochtone dans les collèges et universités.
Recherche en santé des Autochtones
Carrie Bourassa était une figure importante de la recherche en santé des peuples autochtones.
Pendant 15 ans, elle a été professeure d’études en santé des Premières Nations à l’Université des Premières Nations du Canada (FNUniv), à Regina en Saskatchewan. En 2017, elle a été nommée directrice scientifique de l’Institut de la santé des Autochtones (ISA), situé à l’Université de la Saskatchewan.
En 2019, lors d’une conférence TEDx à l’Université de la Saskatchewan, Carrie Bourassa a déclaré publiquement: «Je suis Bear Clan. Je suis Métis et Anichinabée du territoire du Traité no 4.»
C’est cette déclaration qui a soulevé des questionnements quant à ses origines dans la communauté.