La chroniqueuse de voyages et écrivaine Aurélie Resch a décroché jeudi soir le prestigieux prix littéraire Trillium de l’Ontario pour son recueil de nouvelles Sous le soleil de midi, publié chez Prise de parole.
«Cette année, le prix braque les projecteurs sur un genre peu reconnu en littérature franco-ontarienne, la nouvelle, et encourage ainsi les auteurs de récits courts», a commenté l’heureuse élue. La Française d’origine, qui habite à Toronto depuis plusieurs années, évoque notamment «l’exil, la quête identitaire et les choses qui devraient se passer autrement» dans ses nouvelles.
Le prix de poésie francophone, lui, a été remporté par Sylvie Bérard pour Oubliez, également de Prise de parole, qui compare l’éloignement amoureux à la maladie d’Alzheimer.
«Mon livre est un devoir de mémoire», a-t-elle dit. «Le poète Patrice Desbiens m’a beaucoup influencée», a ajouté cette Montréalaise d’origine qui enseigne aujourd’hui à l’Université Trent à Peterborough.
Chez les anglophones, Kyo Maclear a été sélectionnée pour son essai méditatif Birds Art Life (Doubleday Canada), avec le poète Pino Coluccio pour Class Clown (Biblioasis).
Les 75 000 $ de récompense du Prix littéraire Trillium sont partagés comme suit: les lauréates dans les catégories nouvelle, roman ou essai reçoivent chacune 20 000 $ et leurs éditeurs chacun 2 500 $. Les lauréat et lauréate du Prix de poésie reçoivent 10 000 $ et leurs éditeurs 2 000 $. Les 17 finalistes touchent un cachet de 500 $.