Une des plus grandes tendances engendrées par la pandémie de CoViD-19 est la généralisation du télétravail pour les travailleurs de l’économie du savoir. Les centres-villes se sont vidés du jour au lendemain tandis que les entreprises tentaient de se conformer aux mesures sanitaires.
Alors que le télétravail semble là pour rester, quels seront les impacts sur les paysages urbains?
Il y avait déjà une tendance
Avant la pandémie, la majorité du personnel des bureaux du centre-ville de Montréal travaillait déjà à partir de la maison au moins un jour par semaine, selon une étude de l’urbaniste de l’Université McGill Richard Shearmur.
«Il y avait déjà une tendance, au niveau du centre-ville, de faire une partie des heures de travail en télétravail, indépendamment de la pandémie. Donc la pandémie est venue accélérer toute une série de tendances qui étaient déjà observables depuis un certain temps», souligne la professeure Priscilla Ananian, directrice de l’Observatoire des milieux de vie urbains (OMV) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
Après la pandémie, environ 85% des employés de bureau préféreraient avoir recours au télétravail plus de deux jours par semaine et 73% des employeurs anticipent de continuer à offrir des options de télétravail à leurs employés, selon les données de la firme de services d’immobilier commercial CBRE.