L’Université d’Ottawa continue de se dissocier des propos controversés de son professeur Amir Attaran à propos du Québec, et son recteur déplore «de telles déclarations hautement polarisantes et sans nuances qui surviennent trop souvent dans la sphère publique et particulièrement sur les plateformes des médias sociaux».
Mais l’institution ne compte pas s’excuser ni imposer de sanctions, comme le réclame le chef du Parti québécois (PQ).
Intolérance et diffamation
Paul St-Pierre Plamondon, a diffusé lundi matin la réponse que lui a transmise le recteur Jacques Frémont à la suite de la lettre ouverte qu’il lui a acheminée vendredi, et qui a entre autres été publiée dans le journal Le Droit d’Ottawa-Gatineau.
Demandant des excuses et des sanctions, le chef du PQ déplorait la décision de l’établissement de ne pas agir relativement «aux nombreuses déclarations intolérantes et diffamatoires» d’Amir Attaran, rappelant que les déclarations de ce dernier durent depuis plusieurs mois.
«Il est surprenant que votre université ferme les yeux sur de tels propos stigmatisants et dénigrants envers les Québécois, alors qu’elle a fait de la lutte à l’intolérance et au racisme une priorité qui frôle parfois le zèle au cours de la dernière année», a entre autres écrit le leader politique dans sa missive.