Alvin Ailey de retour à Toronto pour son 50e anniversaire

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Publié 13/05/2008 par Aline Noguès

La célèbre compagnie de danse américaine Alvin Ailey s’arrête de nouveau à Toronto, pour y clore la tournée de son 50e anniversaire.

Les spectateurs pourront se délecter des performances des 30 danseurs, qui interpréteront à la fois des grands classiques du répertoire de l’école ainsi que de nouvelles productions.

Ils interpréteront The Groove To Nobody’s Business, une nouvelle pièce de la chorégraphe émergente Camille Brown. Dans cette chorégraphie, elle se penche sur les interactions de ces gens étrangers les uns aux autres qui attendent le prochain métro.

En première, la troupe se lancera également à la poursuite de L’Oiseau de feu chorégraphié par Maurice Béjart à partir de la pièce créée par Michel Fokine, et interprétera une nouvelle chorégraphie de Robert Battle.

Le public aura également droit au célèbre Flowers chorégraphié en 1971 par Alvin Ailey lui-même, et adapté par le directeur artistique associé de l’école Masazumi Chaya. Cette oeuvre dramatique est inspirée de la vie de Janis Joplin.

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Enfin, quatre chorégraphies du répertoire de l’école s’ajouteront à ces premières et performances spéciales.

Pour Malik Le Nost, jeune Français membre de la troupe, danser pour cette fameuse compagnie américaine était un rêve. Attiré par la musicalité, le sens du mouvement et la diversité du répertoire de la troupe, il songe rapidement à y entrer, un jour.

«Lorsque j’ai commencé la danse dans le Sud de la France, j’étais le seul garçon de couleur et ma professeure me parlait souvent de cette compagnie. J’ai gardé cette idée en tête et après plusieurs années de travail à Paris, je suis parti pour New York. Entrer dans cette compagnie était un de mes rêves!»

La compagnie a été fondée en 1958 par le danseur noir Alvin Ailey qui présente alors un premier spectacle de danse moderne avec un groupe de jeunes danseurs noirs. Peu à peu, la troupe gagne en reconnaissance et finit par atteindre la célébrité qui est la sienne aujourd’hui. Elle organise des tournées aux quatre coins du monde et est désormais considérée aujourd’hui comme une ambassadrice de la culture américaine dans le monde.

Comme le rappelle Malik Le Nost, Alvin Ailey a voulu représenter l’expérience noire-américaine et donner leur chance à ses amis danseurs noirs, à une époque où peu de compagnies les embauchaient. Aujourd’hui, la composition de la troupe est plus diversifiée.

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Mais pour le danseur français, la compagnie garde une identité particulière: «La compagnie présente toujours des danses vraies, rythmiques et accessibles à un très large public. J’ai souvent entendu ici que “la danse vient des gens et doit être retournée aux gens”. C’est vrai, le spectateur va se voir sur scène.»

Alvin Ailey American Dance Theater, le 16 mai à 20h et le 17 mai à 14h et 20h, au Sony Centre For The Performing Arts. Attention, la programmation est différente à chaque représentation. Informations au www.sonycentre.ca.

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