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Osiris-Rexen a pour deux ans à tourner autour de Bennu, avant de s’en approcher suffisamment pour, si tout va bien, ramasser une poignée de poussière qu’il devrait ramener sur Terre en 2023.
Et New Horizons, s’il veut retransmettre toutes les données ramassées pendant son bref passage, aura besoin de… 20 mois.
Entre les trois percées, peu de points communs, sinon l’inconnu: si Osiris-Rex se rend jusqu’au bout de sa mission, on n’aura jamais cartographié avec autant de précision un astéroïde — de surcroît, un de ceux qui ont la fâcheuse habitude de croiser l’orbite de la Terre.
On n’avait jamais exploré jusqu’ici la face cachée de la Lune.
Et, avec Ultima Thule, on n’avait jamais photographié d’aussi près un corps céleste aussi éloigné du Soleil.
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La sonde Osiris-Rex autour de l’astéroïde Bennu. (Photo: NASA)
Bonhomme de neige
New Horizons est cette sonde qui, en 2015, était devenue la première à croiser la trajectoire de Pluton. Les astronomes lui ont par la suite trouvé ce nouvel objectif, d’à peine 32 kilomètres de long par 16 km de large, et à plus d’un milliard et demi de kilomètres au-delà de Pluton.
Pour l’instant, c’est lui, Ultima Thule, qui attire le plus l’attention: la première photo montre un astéroïde rougeâtre, en forme d’arachide ou de bonhomme de neige, peut-être le résultat d’une très ancienne collision, et qui tourne sur lui-même en 15 heures.
La Chine est le seul pays à avoir depuis des années un plan à long terme pour l’exploration de notre satellite, et elle le respecte scrupuleusement: deux sondes en orbite en 2007 et 2010, premier alunissage en 2013 (accompagné d’un robot mobile qui est toujours en opérations) et à présent premier alunissage en douceur sur la face cachée — une chose que ni les États-Unis ni l’URSS de jadis n’avaient tenté.
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Chang’e-5, l’an prochain, est censée se poser et revenir vers la Terre avec des roches lunaires — ce qui serait une première depuis les missions américaines Apollo d’il y a près d’un demi-siècle.
À l’horizon: la possibilité d’une mission habitée vers 2030.
Pour plusieurs observateurs, on assiste aux premiers pas d’une course à la conquête du sol lunaire — l’Inde doit aussi y envoyer une sonde cette année — mais sans qu’il ne soit clair si les États-Unis sont vraiment dans cette course: leurs propres plans à long terme des deux dernières décennies ont constamment oscillé entre la Lune et Mars.
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