Décembre est bel et bien installé et le compte à rebours avant Noël est déjà commencé. Dans ces pages, j’ai déjà écrit sur le nom de cette fête, sur le boxing day ou encore sur le vocabulaire de Noël. Mais je ne m’étais pas encore commis sur une expression bien ancrée dans le vocabulaire et de plus en plus utilisée pour désigner la période qui est à nos portes: le temps des Fêtes.
Dans les journaux, la question qui revient inlassablement année après année est celle qui vise à savoir si le mot «fêtes» dans cette expression prend ou non une majuscule. Réglons cela tout de suite: les deux formes sont acceptées. On peut donc écrire aussi bien «temps des fêtes» que «temps des Fêtes».
L’expression «temps des Fêtes» elle-même est tout à fait correcte en français. Même si elle est rarement utilisée en France, elle est bien ancrée chez nous depuis plus d’un siècle. L’Office québécois de la langue française indique que l’expression a déjà été critiquée, puisque l’emploi de «temps» dans cette expression serait dû à l’influence de l’expression anglaise «Christmas time».
Même si l’origine exacte de la formation de l’expression est nébuleuse, l’emploi du mot «temps» a finalement été jugé correct, puisqu’il est utilisé dans un des sens qu’il connaît en français, soit celui d’«époque de l’année». On parle par exemple du temps des sucres, du temps des fraises, du temps des moissons, du temps des cerises, du temps des vacances…
On s’entend pour dire que le temps des Fêtes (ou des fêtes) correspond à la période de l’année qui englobe Noël et le jour de l’An. Généralement, on le fait commencer à la fin des classes et terminer à l’Épiphanie. Au Canada, le temps des Fêtes dure environ deux semaines, parfois un peu plus en raison des weekends.