Elle est belle, elle est mignonne, elle attire les foules, il suffit de se rendre en espérant la voir à la belle saison pour s’en rendre compte., Des autobus qui ont déversé leur flot de voyageurs attendent leur retour, les emplacements de stationnement sont pleins à craquer, et c’est tout juste si vous pouvez l’apercevoir derrière la foule.
Immobile sur ses blocs de rochers, dominant d’un œil impassible les flots et narguant les bateaux qui passent, la petite sirène de Copenhague vous attend. Car c’est à Copenhague, capitale du Danemark, qu’il faut se rendre pour admirer cette merveille de bronze, qui est une des plus célèbres attractions de la ville.
Une capitale des eaux
La ville de Copenhague est située sur deux îles, que séparent des canaux, tout en étant au bord du détroit d’Øresund, en face de la Suède, qui débouche soit sur la mer du Nord, soit sur la mer Baltique, selon l’orientation que l’on prend.
Copenhague, dont le nom signifie «le port des commerçants», n’était lors de sa fondation au Xe siècle par les Vikings qu’un village de pêcheurs, fortifié en 1167 pour résister aux pirates. La cité s’est développée rapidement grâce au commerce du hareng.
En 1397, pour contrer l’influence germanique, les royaumes du Danemark, de la Suède et de Norvège concluent une alliance l’Union de Kalmar, à l’initiative de la reine Marguerite Ire de Danemark (1353–1412). L’union prend fin en 1523, la Norvège restant seule sous tutelle danois jusqu’en 1814.