Avec les vœux, arrivent traditionnellement gâteaux, sucreries et autres petites douceurs exquises. À Toronto, les pâtisseries à la française s’arrachent comme des petits pains. Les consommateurs nord-américains en sont friands, recherchent un certain savoir-faire, une finition et un goût qui leur feront oublier les desserts achetés en toute hâte à l’épicerie du coin.
Une nouvelle petite dernière s’est ajoutée au circuit des pâtisseries françaises de la Ville-Reine. En aval des rues Yonge et Eglinton, la pâtisserie La Bamboche dévoile sa devanture colorée. Fait paradoxal: l’établissement vend des croissants, madeleines et mille-feuilles, mais a ses racines au Japon. Son propriétaire, Michihiro Manaka, possède déjà trois pâtisseries à Tokyo. Son établissement torontois a ouvert ses portes en septembre 2005. Pour M. Manaka qui a été formé en France et au Japon, la pâtisserie est un art qui se distingue par une extrême précision et un dosage précis, ainsi que par une grande importance accordée à l’aspect visuel du produit.
«L’héritage japonais ressort dans les pâtisseries que nous proposons. En même temps, ce sont des pâtisseries qui s’inscrivent dans la plus pure tradition française», explique Martine Featherstone, gérante de l’établissement. «Les gens qui viennent pour les sweets, c’est pas ici. Chez nous, on privilégie la qualité plutôt que la quantité et l’on essaie de proposer aux gens des produits équilibrés.»