Le CSDCCS adopte un budget de 132 millions $
Le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud (CSDCCS) a adopté, lors de la séance du 5 juillet 2006, un budget équilibré pour l’année 2006-2007 dépassant 132 millions de dollars. «Le Conseil est en bonne santé financière et l’ajout du nombre de personnel enseignant nous permettra d’exercer un impact direct sur l’apprentissage par nos élèves», a indiqué la présidente du Conseil, Dorothée Petit-Pas. Des sommes supplémentaires ont été octroyées à : • l’ajout du nombre de personnel enseignant afin de diminuer le ratio du nombre d’élèves de la maternelle à la 3e année; • la dotation pour chaque école secondaire d’un enseignant […]
Intégration des services de santé: un travail de longue haleine
Mercredi dernier, c’était au tour des Réseaux locaux d’intégration aux services de santé du Grand Toronto (RLISS) de redéfinir leurs champs d’action. Une énième rencontre autour de la bonne tenue des services de santé en français en Ontario, qui devrait définir la marche à suivre de l’organisme pour les trois années à venir. Le 5 juillet dernier, près de 200 francophones se sont retrouvés dans les murs de l’école secondaire Étienne-Brûlé pour travailler sur le nouveau plan d’action des cinq RLISS. Dès 8h30, les participants ont planché par groupes de travail, avec pour mission principale d’identifier les dysfonctionnements des systèmes […]
Fêter la Saint-Jean en région
«Francophone et fière de l’être.» Élaine Legault appose cette petite note patriotique au bas de son courriel. La directrice générale du Conseil des organismes francophones de la région de Durham (COFDR) a de bonnes raisons d’être fière. Samedi prochain, ils seront des milliers comme elle à venir célébrer ensemble leur francophonie dans de nombreuses villes de la province. Toronto n’a pas l’apanage des grands rassemblements. Dans les régions situées à l’extérieur de la métropole, chacun rivalise d’inventivité et de créativité pour proposer des fêtes dignes de la Saint-Jean-Baptiste. À Oshawa par exemple, les Chevaliers de Colomb et le COFDR, en […]
Une Saint-Jean chaude et festive
Une journée unique, des petites lueurs du matin aux dernières heures de la soirée. Les Québécois l’ont hissé au rang de Fête nationale. En Ontario, la Saint-Jean-Baptiste est plutôt perçue comme la fête du peuple canadien-français. Il n’en fallait pas plus pour ajouter de l’eau dans le vin. Alors, le 24 juin, Fête nationale des Québécois ou fête de tous les Canadiens-Français? Entre les deux, le cœur balance. D’aucuns ont des avis arrêtés sur le sujet. Pour beaucoup, la question revêt des allures de non-débat. Car, au-delà des querelles terminologiques et des divergences d’opinion, la Saint-Jean permet à tous les […]
Le collège Boréal prépare l’avenir
Quelles perspectives de carrières a-t-on à 15 ans? La question est complexe et les intéressés eux-mêmes ont des difficultés à cibler leur choix. C’est dans l’optique d’apporter quelques embryons de réponse que le collège Boréal a accueilli un peu plus d’une centaine d’élèves de 10e année de l’école secondaire catholique Sainte-Famille de Mississauga. «Ma place dans le monde du travail.» Tel était l’énoncé de l’atelier principal de cette matinée d’orientation au collège Boréal, qui a vu défiler plus d’une centaine d’adolescents. À travers une série de question, l’objectif principal était de définir un domaine d’activité général pour chaque élève concerné. […]
Vers une éradication totale de la cigarette?
Mardi 30 mai, il est environ 23h50 sur la rue Bloor, dans le quartier de l’Annex. La température avoisine les 30oC. Même à une heure tardive comme celle-ci, les gens sont encore assis aux terrasses des cafés. Certains discutent entre eux, d’autres consomment une pinte de bière ou encore une boisson glacée en ces premiers jours de chaleur estivale. Sur la terrasse du Kilgour’s Bar Meets Grill, Don, Rachel et Chris, trois fumeurs installés à des tables séparées, s’adonnent au plaisir coupable en tirant de petites bouffées sur leur cigarette. Ils échangent quelques mots et en profitent pour rallumer une […]
1500 jeunes aux troisièmes Jeux de l’AESD
L’Association des élèves du secondaire du CSDCCS, le Conseil scolaire catholique francophone de la région, organisait le mercredi 31 mai dernier ses Jeux de l’AESD. Pour la troisième année consécutive, ces derniers se déroulaient au camp Robin Hood à Markham. Cet événement est le plus grand rassemblement de jeunes Franco-Ontariens et Franco-Ontariennes du Sud de l’Ontario. 1500 jeunes y ont participé. Cette journée consistait en un rassemblement géant d’élèves des huit écoles secondaires du Conseil scolaire pour participer à diverses compétitions en sports, en arts et autres disciplines: arts visuels, balle molle, basket-ball, bras de fer, course de 100 mètres, […]
Parlez-vous globish?
Un an après le «non» français au projet de Traité constitutionnel, les chefs d’États des 25 pays membres de l’Union Européenne (UE) doivent se réunir à Bruxelles, en juin prochain, pour évoquer le sort de la Constitution et débattre la question de l’élargissement de l’Europe. Mais, en attendant, un autre sujet continue de préoccuper les parlementaires de pays européens ayant la langue française en partage. Et il a trait au futur de la construction européenne aussi bien qu’à la couleur linguistique de cette gigantesque tour de Babel désormais composée d’une multitude de pays. Depuis une dizaine d’années et malgré tous […]
Première loi des écoles élémentaires
Les bases du système scolaire de l’Ontario sont ni plus ni moins établies en mai 1846 par un clerc de l’Église méthodiste, qui est nommé surintendant adjoint pour les écoles du Canada-Ouest. Il s’agit d’Egerton Ryerson en qui le gouverneur du Canada, lord Metcalfe, a pleinement confiance. Cet homme va devenir l’artisan du système scolaire public de l’Ontario. Egerton Ryerson est né en 1803. Il devient pasteur méthodiste en 1825 et directeur du Christian Guardian (organe officiel de l’Église méthodiste) de 1829 à 1840. Polémiste et pamphlétaire, il s’attaque surtout à l’Église anglicane et aux réserves du clergé. Dès qu’il […]
La commercialisation des écoles publiques
Combien de boîtes d’amandes enrobées de chocolat faut-il vendre pour financer l’éducation d’un enfant? Le financement insuffisant accordé à l’éducation publique a contraint les écoles et les communautés scolaires à compenser cette situation par divers moyens: campagnes de financement au moyen de la sollicitation porte-à porte, recettes publicitaires, marchés exclusifs de commercialisation ou encore obtention de dons ou de matériel auprès du secteur privé. Cependant, l’utilisation de ces méthodes a été observée, jusqu’à présent, de façon isolée. La Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants, le Centre canadien de politiques alternatives et la Fédération des syndicats de l’enseignement ont décidé […]
L’AFO à la rencontre des communautés francophones de Toronto
L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) entame une tournée de sensibilisation dans la province qui, de Windsor à Ottawa en passant par Hearst et London, va la mener dans pas moins de 15 villes ontariennes, à la rencontre des différentes communautés francophones de la province. La semaine dernière, c’était justement au tour de la Ville-Reine de recevoir Simon Lalande, président de l’organisme, ainsi que Jean Comtois, son administrateur par intérim. Ces derniers se sont assis à la table avec cinq représentants de l’Union provinciale des Minorités raciales et ethnoculturelles francophones (UP/MREF), lors d’une réunion qui a rassemblé une petite […]
L’AEFO veut plus de visibilité
Une meilleure représentation francophone au sein de l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario. C’est au mot près l’énoncé de la revendication présentée par l’Association des enseignants et des enseignantes franco-ontariens (AEFO) aux audiences sur le projet de loi 78 qui se tenaient la semaine dernière à Queen’s Park. Alors que le gouvernement provincial tend à favoriser l’influence des membres élus de l’Ordre sur leurs homologues désignés par l’État, l’AEFO veut profiter de la brèche pour asseoir sa visibilité au sein de l’institution. «Il y a un mieux indéniable depuis les -changements de 1998. Mais même si les choses […]