Vous l’avez sans doute remarqué, un modeste festival de cinéma se déroule en ce moment en centre-ville!
Et s’y l’on regarde bien, on pourrait presque s’y méprendre et croire qu’il s’agit d’un festival de cinéma francophone, tant le nombre de films faisant une belle place à la seconde langue officielle du pays y est important cette année.
Arrivant juste derrière 2016, la plus grosse année en termes de présence française et francophone au TIFF d’après les membres de l’organisation Unifrance, le cru 2017 se présente comme un embarras du choix pour les amateurs de cinéma dans la langue de Molière. Les œuvres viennent bien entendu de tout autour de la planète, mais essentiellement de France, du Canada et de Belgique, avec une belle recrudescence des sélections pour nos amis du plat pays, avec également une belle présence des films de genre.
Québec classique et novateur
Une des sélections canadiennes nous ayant le plus touché conte magnifiquement, à l’aide d’un montage alterné et poétique, la création de la ville de Montréal et la redécouverte du village original d’Hochelaga par des fouilles archéologiques au stade Percival Molson suite à un affaissement de terrain pendant un orage.
Réalisé autour du 375e anniversaire de la ville aux cent clochers, Hochelaga, terre des âmes comporte une distribution impressionnante (Vincent Perez, Raoul Trujillo, Samian, Sébastien Ricard, Siân Phillips, Wahiakeron Gilbert, Linus Roache…), est réalisé par François Girard (Le violon rouge, Boychoir), produit par Roger Frappier, et remonte le temps en suivant les différents objets retrouvés dans les fouilles, ainsi que leurs propriétaires et histoires respectives.