Il y a présentement abondance de publications concernant le domaine artistique. Il est possible de tenter de trouver une explication à cette situation qui est finalement bénéfique, même si un chroniqueur d’art ne sait pas toujours comment s’en accommoder.
Dans un environnement submergé par la technologie, de l’ordinateur fixe ou portable au téléphone «intelligent» en attendant l’intelligence artificielle, un contrepoids est nécessaire à l’équilibre de notre performance intellectuelle personnelle et à l’équilibre social.
Empathie
L’art pictural n’est pas qu’un simple divertissement – et heureusement il en est un – mais il répond aussi à ce que nous sommes.
Nous avons cité J.-P. Changeux et présenté son livre. Un autre neurologue nous donne aussi son avis. «Écouter une musique de Mozart, admirer une fresque de Michel-Ange ou lire une pièce de Shakespeare peut transformer notre cerveau. C’est la magie de l’empathie esthétique par laquelle l’esprit d’un créateur s’incarne et nous métamorphose.
Un effet thérapeutique est possible, parfois spectaculaire, une véritable renaissance abolissant les notions de temps et d’espace, une régénération spirituelle qui nous ressource en profondeur…» (extrait de la 4e de couverture de Empathie Esthétique, entre Mozart et Michel-Ange, de Pierre Lemarquis, neurologue, Odile Jacob, 2015).